Quand les Étoiles de Trappes descendent à Versailles

Dimanche  23 juin 2024, le Phénix a disputé à Versailles un match très amical contre l’équipe des Étoiles de Trappes et ses joueurs originaires du Soudan. Plaisir de retrouver de vieilles connaissances (en bleu sur les photos) puisque près de la moitié des Étoiles ont fait partie du Phénix ces dernières années. Une seconde rencontre, cette fois à Trappes, se déroulera dans les prochaines semaines.

Toutes les photos  : monsieur Alghassimou

Sept ans et 300 entraînements : tous gagnants !

Depuis le premier entraînement le 17 mars 2017, que de chemin(s) parcouru(s) par le Phénix ! Passant du petit terrain de handball du stade des Chantiers au synthétique de Porchefontaine, avant d’émigrer au stabilisé de Sans-Souci pour arriver enfin au terrain de Jussieu, les footballeurs venus de tous les horizons auront connu toutes les enceintes sportives de Versailles. Entre 500 et 600 joueurs sont restés fidèles autant que leur permettaient les aléas de leur vie d’exilés. Grâce à eux, à leur volonté de se retrouver tous ensemble chaque week-end, le Phénix vient de fêter le même jour ses 7 ans et son 300e entraînement. Pour relater cet événement, le journal Toutes les Nouvelles est venu faire un reportage et le journaliste Emmanuel Fèvre a publié un bel article le 20 mars 2024, en donnant la parole à certains des plus anciens joueurs.. Le voici, in extenso,.

300e entrai­ne­ment pour l’équipe de foot des Phé­nix

C’est un moment de foot­ball heb­do­ma­daire, chaque dimanche, sur le stade de Jus­sieu, pour une tren­taine de joueurs issus de la migra­tion. Un temps fra­ter­nel, autour du sport, orches­tré par Pas­cal Mou­neyres et l’asso­cia­tion Voi­sins Soli­daires Ver­sailles.

Depuis mars 2017

De 14h30 à 18h échauf­fe­ments, exer­cices et matchs s’enchainent. Dimanche 17 mars était un moment par­ti­cu­lier. Mal­gré le temps maus­sade, le Rama­dan, ils étaient nom­breux à avoir tenu à mar­quer cette date.

« C’est notre 300ᵉ entrai­ne­ment. Nous nous retrou­vons chaque dimanche depuis le 18 mars 2017. C’est une aven­ture incroyable, un plai­sir énorme d’être ensemble chaque semaine, de voir réunies toutes ces natio­na­li­tés dans une même équipe. Cela raconte la diver­sité de la France », confie Pas­cal Mou­neyres. Un pro­jet porté par ce Ver­saillais et les membres du groupe Voi­sins Soli­daires Ver­sailles.

« C’est une idée qui nous est venue avec Raphaël Bes­son face à l’extrême soli­tude, aux condi­tions d’héber­ge­ment dif­fi­ciles, qu’avaient les migrants sur le site des Mor­te­mets. Nous les côtoyions alors trois fois par semaine en pro­po­sant un repas chaud à l’exté­rieur. Ces per­sonnes, sou­vent jeunes, venaient du centre d’héber­ge­ment de l’INRIA, au Ches­nay ­Roc­quen­court où nous les avions accom­pa­gnés, entre novembre 2016 et février 2017, avant leur trans­fert aux Mor­te­mets », raconte Pas­cal Mou­neyres.

Entraide

À l’époque, alors que l’extrême droite ver­saillaise mani­fes­tait contre ce centre d’héber­ge­ment du Chesnay-Rocquencourt, qui accueillait une cen­taine de per­sonnes, des Ver­saillais déci­daient de les aider en créant le groupe Voi­sins Soli­daires Ver­sailles. Dans une tra­di­tion d’entraide qui existe aussi dans la ville, des repas chauds, une assis­tance aux démarches admi­nis­tra­tive, puis ce moment de sport, étaient pro­po­sés.

Voi­sins Soli­daires Ver­sailles pour­suit ses acti­vi­tés, avec quatre pôles, culture, cours de français, héber­ge­ment d’urgence et foot­ball. « Les visites de musées, la décou­verte de la culture française, comme ce moment de sport, per­mettent un moment de res­pi­ra­tion à ces jeunes. Près de 500 ont par­ti­cipé au club des Phé­nix et cer­tains sont là depuis le début. Tous les joueurs ont des papiers, tra­vaillent ou sont en for­ma­tion et tiennent à venir sur leur temps libre, chaque dimanche, par­fois de loin, Paris et le nord des Yve­lines », se réjouit Pas­cal Mou­neyres.

Eamamudin, un des plus anciens joueurs du Phénix

Ils sont sou­da­nais, gui­néens, afghans, tibé­tain, ils arrivent par­fois sans même un maillot, peu importe, une fra­ter­nité soude le groupe et le foot­ball est un lan­gage uni­ver­sel. « Cer­tains sont tech­ni­que­ment très forts. Je me sou­viens de joueurs tibé­tains qui étaient très bons », note le capi­taine.

« Je viens de Gui­née-Cona­kry. J’aime beau­coup le foot, je suis pré­sent chaque semaine à l’entrai­ne­ment, depuis 2019. J’habite Mau­re­pas, je tiens à venir mal­gré 1h de trans­port. Les Phé­nix, c’est un moment de par­tage, d’ami­tié avec des joueurs venus de beau­coup de pays dif­fé­rents. Je tra­vaille dans le com­merce, c’est mon moment de détente », confie Sou­ley­mane, 32 ans, qui a gagné le concours de tirs au but.

A ses côtés, Ali, 27 ans : « Je viens du Sou­dan, je tra­vaille au ser­vice des espaces verts à Ver­sailles. C’est impor­tant d’être ensemble. Je tra­vaille beau­coup, avec par­fois des extras le week-end, mais j’essaie d’être pré­sent. Je fais par­tie des Phé­nix depuis 2019. »

« Je viens d’Afgha­nis­tan, j’ai 24 ans, je tra­vaille dans une entre­prise de bâti­ment, explique à son tour Eama­mu­din, 24 ans. L’entrai­ne­ment avec les Phé­nix per­met de se sen­tir moins seul. Je viens tous les dimanches depuis quatre ans. Je n’aurais jamais ima­giné jouer dans une équipe avec autant de natio­na­li­tés, dans une bonne ambiance. Nous sommes deve­nus des amis. »

Yeux dans les yeux avec Zidane

Le samedi 25 novembre, les footballeurs du Phénix ont rencontré Zinedine Zidane. Ou plutôt, ils l’ont vu de très très près et sous tous les angles ; de face, de profil, de dos, en gros plan, en contre-plongée, en mouvement ou à l’arrêt… Lors d’une visite organisée par le pôle « Sorties culturelles » des Voisins solidaires de Versailles, ils ont en effet été invités à l’installation « Zidane, un portrait du XXIe siècle », à la Philharmonie de Paris

Un choc visuel : quand vous entrez dans l’espace de l’exposition, vous êtes entourés par 17 écrans géants et vous êtes immergés en temps réel dans un match du Real Madrid. En 2005, la star française avait été filmée par 17 caméras qui s’étaient concentrées exclusivement sur lui lors d’un match à Santiago Barnabeu contre Villareal.

A la Philharmonie, on y voit le meneur de jeu tel qu’on ne l’a jamais vu, et le spectateur a l’impression d’être à ses côtés pendant 1h30mn, à l’écoute des bruits de shoot dans le ballon et des clameurs du public. Une expérience étonnante du football.

Une autre rencontre, réelle celle-ci, eut lieu fin octobre avec les joueurs des Apprentis d’Auteuil, venus à Versailles partager un entrainement avec le Phénix. Créée en 1866, la Fondation Apprentis d’Auteuil est une œuvre sociale qui se consacre à l’accueil, la formation et l’aide à l’insertion des jeunes en difficulté sociale, dont des réfugiés mineurs. Ce sont eux que nous avons reçu ce dimanche après-midi au stade de Jussieu pour un moment convivial.

Le journal Toutes les Nouvelles a consacré le 22 novembre 2023 un article au sujet du partenariat qu’ont noué les Voisins solidaires de Versailles avec la célèbre école HEC (Hautes études commerciales), et qui nous vaut la présence aux entrainements du Phénix de deux sympathiques étudiants, Lucas et Gabriel. Le voici.

Le Phénix s’installe au Parc des Princes

Il ne reste plus qu’à jouer contre le PSG et la boucle sera bouclée. Le Phénix a en effet pris ses quartiers au Parc des Princes puisque ses joueurs sont venus deux fois en l’espace de quelques jours dans le prestigieux stade du 16e arrondissement, opérations montées en partenariat avec la Fondation PSG. La première visite fut le 23 mars 2024 pour le quart de finale de la Ligue des champions. Le PSG féminin recevait en match aller le VFL Wolfsburg. Malgré une rencontre d’un bon niveau, le club français ne pouvait éviter la défaite (1-0) et l’élimination au match retour. Dommage, mais pour les garçons, dont certains découvraient pour la première fois un stade de la taille du Parc, la soirée fut néanmoins animée et chaleureuse.


Ce match perdu ne doucha pas l’enthousiasme de nos footballeurs qui revinrent quinze jours plus tard pour un programme tout autre : la visite complète du Parc des Princes, appelée le « Stadium Tour ». Nos joueurs ont eu accès aux vestiaires, tribunes, salles de musculation, coulisses, salle des conférences de presse, espace des interviews presse, salons VIP et couloirs d’accès au terrain. Même s’il n’était pas permis de fouler la pelouse, ils ont pu facilement s’imaginer le quotidien et les avant-matchs de M’Bappé, Messi ou Neymar. Ils ont aussi découvert que, dans les gradins du bas, les sièges réservés à certains spectateurs privilégies étaient chauffants ! Les footballeurs du Phénix se sont immergés tout un après-midi dans un rêve de luxe et de gloire mais que l’on se rassure, aucun d’entre eux n’a demandé à son retour de masseurs personnels ni de jacuzzi pour continuer à évoluer dans notre club…

Une minute de silence pour les migrants du Qatar

La solidarité contre l’inadmissible. Dimanche 20 novembre, jour du début de la Coupe du monde 2022, les joueurs du Phénix ont rendu hommage aux nombreux travailleurs étrangers qui ont trouvé la mort sur les chantiers du Qatar. Avant leur entrainement hebdomadaire, ils se sont regroupés au centre du terrain de Jussieu pour une minute de silence à la mémoire de tous les migrants disparus à Doha. Un moment d’émotion collective, où les destins de tous, le plus souvent dramatiques, se sont croisés en pensée au-delà de toutes les frontières.

Le Phénix aux portes de la finale

Troisième, c’est une belle performance. Le Phénix a vécu une belle matinée le dimanche 11 septembre 2022, lors d’un tournoi à 7 composé d’équipes solidaires qui s’est déroulé dans le 19e arrondissement de Paris. Les joueurs de notre association des Voisins solidaires de Versailles étaient invités par Autremonde, avec d’autres collectifs et associations tels Kabubu, Melting passes ou Timmy.

Un rendez-vous fixé à 9h du matin au stade Jules Ladoumègue, pas évident au départ pour des garçons venus de Versailles, Plaisir, Saint-Germain, Saint-Cyr, Conflans, Coignières ou les Ulis. Les onze joueurs étaient pourtant tous à l’heure, preuve d’une motivation qui allait vite se concrétiser sur le terrain. Lors des trois premiers matchs de poule, nos footballeurs firent montre d’une combativité sans faille et d’une belle cohésion, mûrie chaque dimanche à l’entrainement.

Un premier match comme un tour de chauffe, le temps d’affiner le réglages (0-0) puis le Phénix donnait sa pleine mesure lors des deux rencontres suivantes, gagnées sur le score de 2-1 (avec des buts de Sébastien et William pour la première victoire puis de William et Sadam pour la seconde). Se classant première de son groupe, l’équipe était qualifiée pour les demi-finales. Le match fut tendu et âpre, mais se terminait par un 0-0 malgré les occasions du Phénix. Mais dominer n’est pas gagner, et la longue séance de tirs aux buts qui s’ensuivit (où de nombreux tireurs marquèrent) fut fatale aux footballeurs venus des Yvelines, un seul tir sur le poteau clôturant tous nos espoirs. Pas de chance ! Si le Phénix avait laissé échapper d’un rien sa place en finale, il montra sa force de caractère en se ressaisissant lors de la finale pour la 3e place. Une nouvelle victoire 3-1 (buts de Ange par deux fois et d’Alghassimou) terminait en beauté ce tournoi parfaitement organisé par nos hôtes d’Autremonde et disputé par un bel état d’esprit, en toute amitié. Composé d’individualités alliant technique et engagement, le Phénix s’est comporté en véritable collectif, quelques semaines après avoir fêté son 200e entrainement. Pour info, en cinq ans d’existence, le club a accueilli près de 300 joueurs.

Clap sur la 200e

Déjà 200 ? Depuis le premier entraînement le 18 mars 2017, rares ont été les week-ends sans retrouvailles pour les footballeurs du Phénix : seules quelques absences dues aux vacances ou aux caprices de la météo les ont empêchés de chausser les crampons, sans compter bien sûr la frustrante période de confinement Covid 19. Semaine après semaine, le compteur a donc continué à faire défiler les chiffres pour atteindre dimanche 13 février 2022 le cap du 200e rassemblement organisé par Isabelle, Raphaël et Pascal, les bénévoles des Voisins solidaires de Versailles. Un moment important, qui témoigne de la motivation et de la fidélité de tous, encadrants et joueurs, dont plus de 250 ont fait partie du club depuis sa naissance. Actuellement, près de trente footballeurs rejoignent le stade de Jussieu chaque dimanche.

Ismail (au centre), le grand vainqueur du concours de tirs au but

Ce 200e épisode a bien sûr été fêté comme il se doit, sur les mêmes principes que le 100e : un revigorant concours de tirs au but, souvent très drôle, ponctué de rires, de lazzis, de chambrages et d’applaudissements admiratifs. Après de nombreux tours disputés par 25 joueurs, le gagnant s’est vu remettre un beau sac contenant tout l’équipement du sportif, y compris corde à sauter, barres de céréales et boisson énergétique ! Il s’agit d’Ismail, excellent footballeur à la justesse de jeu et à la précision de tir remarquables.

Bravo à lui et bravo à tous, en route vers le 300e !

Le Phénix à Montbauron

Cette séance joyeuse fut précédée quelques semaines auparavant par une autre belle journée vécue par les joueurs du Phénix : le match Versailles – La Roche Vendée en 16e de finale de la Coupe de France. Le 2 janvier, la mairie et le Football Club de Versailles nous avaient invités à venir assister à la rencontre dans un stade de Montbauron bouillonnant. Une belle victoire (4-0) et des buts mémorables avaient couronné cet après-midi et Versailles pouvait poursuivre son incroyable épopée en Coupe de France.

Encore un but pour Versailles

Certains joueurs du Phénix étaient d’ailleurs présents sur la place du Marché le 9 février pour assister au quart de finale contre Bergerac, retransmis sur écran géant. Comme Ismail, les joueurs yvelinois ont gagné aux tirs au but, provoquant l’euphorie indescriptible du millier de spectateurs présents sur la place. Et si le Phénix invitait les footballeurs du FCV pour un nouveau concours lors de son 300e entrainement ? 😊

Effervescence place du Marché

Le Parc des Princesses

Tous les observateurs le disent : le football féminin est souvent plus agréable à regarder que le masculin. Moins d’engagement physique, de duels et de coups, moins de râleries : il apparaît plus léger, tourné d’abord vers l’expression technique et les choix tactiques. Les joueurs du Phénix ont pu le constater le 9 novembre 2021 au Parc de Princes, lors du match PSG-Real. Après le PSG-Chelsea de mars 2019, le PSG proposait à notre équipe d’assister à une nouvelle rencontre de Ligue des Champions version femmes. Une affiche prestigieuse qui a tenu ses promesses, au moins du côté parisien, après un aller où les footballeuses de la capitale avaient déjà gagné 2-0 à Madrid. Devant 18 000 spectateurs, les joueuses de l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle ont littéralement surclassé leurs adversaires avec un score sans appel de 4-0, grâce à un doublé de Marie-Antoinette Katoto, un but de Sara Däbritz, et un contre-son-camp adverse.

De très belles combinaisons, une technique plus fluide et une volonté offensive jamais démentie n’ont laissé aucune chance à des Madrilènes timides et vite dépassées, collectivement très limitées.

Accompagnés par Fantine Besson, fille de Raphaël, l’un des deux coaches du club, et par Pascal Mouneyres, les seize joueurs du Phénix ont donc assisté, ravis, à une rencontre enlevée et très plaisante, même si tout suspense fut vite gommé de la rencontre. Un certain nombre d’entre eux pénétraient pour la première fois dans un grand stade et ont été subjugués par l’ambiance à la fois bon enfant et survoltée, où l’on notait la présence d’un public jeune et féminin. 

Une super soirée qui confirme que le PSG est une des places fortes du football féminin en Europe et donne envie de suivre de près l’aventure européenne de cette belle équipe.

Avec le Phénix, Gaza joue l’offensive

Les joueurs du Phénix avec leurs invités palestiniens

Eux aussi viennent de loin, ont quitté (pour un temps) des conditions de vie dramatiques et aiment le football. Dimanche 24 octobre 2021, trois Palestiniens de Gaza ont rendu visite aux joueurs du Phénix pour une rencontre à haute portée symbolique. Le réalisateur Iyad Alasttal, le footballeur amputé Naji Naji et le responsable sportif Fouad Abou Ghalion sont venus à Versailles présenter un documentaire consacré à l’équipe de football pour handicapés de Gaza, tourné par le premier nommé. Gaza balle au pied raconte les préparations et la tournée en France (en 2019) de ce club pour y disputer plusieurs matchs amicaux contre l’équipe nationale des handicapés. Un film au final joyeux soulignant la résilience de ces jeunes gens qui ont décidé de rester offensifs pour surmonter le sort contraire qui a bouleversé leur vie. Leur équipe est devenue dans l’enclave palestinienne un symbole de courage.

De gauche à droite, le responsable sportif Fouad Abou Ghalion, le réalisateur Iyad Alasttal et le footballeur Naji Naji, lors de la soirée organisée par l’AFPS

Dans une rencontre pleine de retenue mais à forte teneur émotionnelle, les jeunes exilés afghans, soudanais, guinéens ou péruviens du Phénix ont approché d’autres résistants, et découvert les rudiments du football pour handicapés. C’est Naji Naji, robuste défenseur de l’équipe de Gaza, qui a donné le coup d’envoi de l’entraînement.

Naji Naji donne le coup d’envoi

Les trois Gazaouis ont par la suite pris la direction de la salle de l’Ermitage pour une soirée publique organisée par le groupe local versaillais de l’association France Palestine Solidarité (AFPS). Avant leur retour dans la bande de Gaza, Versailles constituait la dernière étape d’une tournée de 28 villes françaises où le film fut projeté, avec de nombreux débats à la clé.

L’affiche de la tournée

La rencontre avec le Phénix a donné lieu à la publication deux articles : dans le Parisien, ici et dans l’hebdomadaire Toutes les Nouvelles, ci-dessous. 

ENTR au Phénix !

En cette fin août 2021, des journalistes d’ENTR sont venus filmer et interviewer les joueurs du Phénix pour les écouter parler de leur rapport au football et de la place qu’occupe le club dans leur vie.
ENTR est un nouveau média social 100% vidéo, issu de France Médias Monde (France 24, RFI, MCD) à vocation européenne qui promeut les initiatives à destination de la jeunesse.
Un excellent reportage sur le sport et l’inclusion, le football et le lien social, visible ici.